bon, la suite plus rapidement que prévu car j'avais oublié de poster...^^
Kael se mit en marche, la bourse attachée à la ceinture. Le soleil du matin lui apporta un peu de chaleur en ce mois d’automne. Le marché se déroulait au centre du village. Quand il s’approcha de celui-ci, il sentit une main s’infiltrer sous sa tunique pour atteindre sa bourse. Il attrapa la main du fautif d’un geste précis, avant qu’elle n’ait eu le temps d’accomplir son forfait. C’était un gamin qui avait tenté de le voler. Avec fureur, Kael balança son poing dans la figure du garçon qui s’écroula. Le nez craqua. Le voleur se releva promptement et s’enfuit sans demander son reste Kael entreprit de le rattraper, mais le galopin s’était déjà mêlé à la foule. Le jeune homme savait qu’il ne servait à rien de crier, le voleur arriverait à s’enfuir. Le principal était que son argent soit encore là. Il s’approcha d’un vendeur de fruits et légumes, se renseigna sur le prix, et, estimant que les prix étaient trop haut, passa à un autre étal. Pendant une heure durant il marchanda, achetât, paya…
Il discuta avec quelques marchands qui lui apprirent que des rumeurs prétendaient que plusieurs corps, dont des soldats, avaient été découvert, sauvagement déchiquetés et mangés à moitié. De simples rumeurs, se dit Kael, mais un sentiment de malaise persistait. Peut être cela était-il dû à son rêve… Ne t’emballe pas, se réprimanda-t-il, tu n’es pas encore un loup…
Quand il eût enfin fini ses courses il avait assez de nourriture, et il lui restait même un peu d’argent. Il le garda précieusement au cas où il aurait fallu payer le médecin. La nuit tombait, et les échopes fermaient boutiques une par une.
Il entamait le chemin du retour quand il croisa Akim, le fils du forgeron, et ses compères : Matthieu, le frère d’Akim; Vanepi, un enfant des rues, dont le nom était une contraction de va-nu-pieds; et Bobby, le fils d’un marchand de tissus. Kael regarda autour de lui : Ils étaient seuls dans la rue. Un sourire mauvais s’afficha sur la face d’Akim. Il déclara d’un ton menaçant :
- donne-nous ta monnaie, c’est un conseil…
Il fit craquer ses jointures.
-Sinon ? Demanda Kael pur gagner du temps, et, peut être, trouver une issue. Mais non. Ils avaient bien préparés leur coup. Les malfrats s’approchèrent tous, lentement, mais sûrement, afin de ne laisser à Kael aucune chance de s’échapper. Akim sorti un couteau :
-Sinon ? Je ne préférerais pas être à ta place…
C’est alors qu’apparut Angelina, entourée d’un groupe d’amies. Discrètement, Akim escamota son couteau dans sa manche, les quatre compères adoptèrent une attitude très naturelle, comme si ils n’étaient là que très fortuitement. Mais, dans l’ombre, Akim adressa à Kael un sourire carnassier, pour bien lui signifier que c’était partie remise…
cette partie fait broullion je trouve, et va etre nettement améliorée(normalement...^^)
bon a+